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愛する

真の情熱のしるしは、つねに、いくらか突飛なものです。それほど、主要な転移が細分化され、注がれる対象は些細で、たわいなく、思いがけないものです。私はスタンダールがイタリアを愛したように日本を愛した人と知り合いになりました。私は、彼が何よりも東京の町にある赤く塗った消火栓に惚れ込んだと知って、これはスタンダールと同じ情熱だと思いました。スタンダールは、ミラノ平野のとうもろこしの茎に、正確に音の合ったドゥオーモの八つの鐘に、あるいは、ミラノを思い起こさせるカツレツに夢中になったのでした。

Les signes d’une vraie passion sont toujours un peu incongrus, tant les objets en quoi se monnaye le transfert principal, deviennent ténus, futiles, inattendus. J’ai connu quelqu’un qui aimait le Japon comme Stendhal aimait l’Italie; et je reconnaissais en lui la même passion à ceci qu’il était amoureux entre autres choses des bouches d’incendie peintes en rouge dans la rue de Tokyo, comme Stendhal était fou des tiges de maïs de la campagne milanaise (décrété “luxuriante”), du son des huit cloches du Dôme, parfaitement intonate, ou des côtelettes panées qui lui rappelaient Milan.

 

ロラン・バルト「人はつねに愛するものについて語りそこなう」(『テクストの出口』沢崎浩平訳, みすず書房, 1987, p. 143) Roland Barthes, “On échoue toujours à parler de ce qu’on aime,” Œuvres complètes, vol. 5, Seuil, 2002, p. 907.


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